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L'anorexie chez l'adulte

  • Si l'anorexie mentale touche majoritairement des adolescentes, il arrive cependant que des adultes soient également affectés par ce trouble majeur du comportement alimentaire.
  • Plus rare, l'apparition d'une anorexie chez des femmes de 25 ans et plus, est aussi plus grave.


Les causes de l'anorexie adulte

  • L'apparition tardive d'une anorexie est souvent corrélée à un événement symbolique, traumatique ou simplement stressant de la vie adulte.
  • Mariage, décès d'un proche, naissance d'un premier enfant, divorce, perte de son emploi, abus sexuels subits dans l'enfance... sont autant de causes et de situations pouvant jouer un rôle déclencheur de troubles du comportement alimentaire.
  • Imperceptibles au début, les symptômes classiques de l'anorexie s'amplifient peu à peu : phobie de la nourriture, refus de s'alimenter, rejet de son apparence physique, déni d'un état de maigreur allant en s'accentuant...
  • Dans la plupart des cas, la prise en charge de la patiente adulte révèle d'anciens épisodes anorexiques brefs ou passés inaperçus.


Les troubles chez l'anorexique adulte

  • Les troubles observés chez l'adulte sont globalement identiques à ceux constatés dans l'anorexie courante.
  • Dysfonctionnements hormonaux, aménorrhée prolongée, appareil digestif et intestinal fortement perturbés, hypothermie quasi permanente...
  • Chez l'adulte, certains troubles ont toutefois tendances à s'aggraver : fatigue cardiaque, tension en chute libre difficile à stabiliser à un niveau normal.
  • Moins de 40 % des patientes guérissent de cette maladie.


Traitement des anorexiques adultes

  • Plus une anorexie est prise en charge tardivement plus les chances d'une guérison sans séquelle physique ou psychologique sont faibles.
  • La prise en charge thérapeutique passe obligatoirement par une hospitalisation dans des structures spécialisées où interviennent collégialement psychiatres et nutritionnistes.
  • Les thérapies varient sensiblement d'un centre spécialisé à l'autre, d'un psychiatre à l'autre : psychothérapie individuelle ou familiale, psychanalyse, thérapie cognitivo-comportementale (TCC), médicaments psychotropes de la classe des antidépresseurs sérotoninergiques (la sérotonine est en effet impliquée dans les comportements de restriction alimentaire)...
  • Quelle que soit la stratégie déployée, l'accompagnement thérapeutique est long, semé de rechutes et toujours incertain quant à l'issue de la maladie.
  • Des statistiques ont établi qu'après 10 ans d'évolution de la maladie, les patientes sont environ 10 % à décéder ; au-delà de vingt ans de maladie, elles sont 20 %.

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